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Gras, souligné, italique : quels effets utiliser sur le Web ?
 

 

S’il ne fallait retenir qu’une seule règle sur l’écriture Web, ce serait peut-être celle-ci : il convient de privilégier avant tout la lisibilité. En effet, quand on lit sur Internet, on va environ 25 % moins vite que s’il s’agissait de papier. Il faut donc tout faire pour faciliter la lecture de l’internaute afin qu’il reste le plus longtemps possible sur votre site, votre page, etc. Dans ces conditions, quid de l’emploi du gras, du souligné et de l’italique ?

Le gras

Pour ce qui concerne le gras, vous le voyez sans doute dans mon texte, j’ai graissé certains termes. Il s’agit là de la mise en exergue de mots en lien avec mon sujet, et me permettant d’augmenter la présence de mon post dans les résultats des moteurs de recherche.

Un mot ou un groupe de mots en gras attire le regard. On privilégie donc la mise en exergue des termes positifs, des actions et des mots-clés. Seul le mot sémantique sera graissé, sans les mots vides (déterminant, préposition, adverbe, etc.). Donc attention à ne pas en abuser, sous peine de perdre en lisibilité.

 

Seule exception, le chapô (autrement dit le résumé de l’article, indépendant du titre et de l’éventuelle accroche) est couramment mis complètement en valeur par le gras. C’est une manière de le distinguer visuellement, et de lui donner plus de poids pour les moteurs.

Italique et souligné

Quant à la mise en italique des mots, même si vous trouvez cela joli, j’ai le regret de vous annoncer que c’est une mauvaise idée ! Pourquoi ? Parce que cela rend la lecture pénible. Réservez l’italique pour les mots étrangers ou latins (carpe diem), les titres d’œuvres et de journaux (donc exit les guillemets ! En revanche le titre d’un article est en romain et comporte des guillemets… Vous me suivez ?), les noms de bateaux ou d’avions (le Titanic, le France) et les notes de musique (donner le la). Enfin, oubliez totalement le souligné, sauf pour signaler les liens !reuse et glorieuse.